Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Twitter : @Rcoutouly

Il faut demander plus à l'impôt

et moins aux contribuables

 

Alphonse Allais

 

Outil fiscal

Les contributions incitatives sont des micro-taxes payées sur les activités polluantes. L'argent récolté permet aux plus démunies d'investir dans les transitions écologiques et énergétiques. 

Vidéos

 
Un résumé de la pensée de l'auteur sur la crise écologique 
21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 06:35

prix-alimentaire.jpg

 

Longtemps combattue avec succès, l'inflation est de retour. Comment comprendre la réapparition d'un phénomène essentiel aux activités économiques?

 

L'inflation est de retour dans l'hexagone: des prix du gaz, de l'électricité en hausse continue et contenue en France par la pression de la puissance publique; des prix des carburants qui, de nouveau, se rapprochent de leurs records historiques; les loyers des petits appartements en région parisienne en augmentation de 10% cette année; des denrées alimentaires en hausse de 3,7%.


Certes, officiellement l'inflation s'établit en France autour des 2% (2,1% pour 2011) mais le calcul de l'indice des prix à la consommation est de plus en plus critiqué. Il repose sur un calcul global qui mélange des éléments très différents. Restons-en à ces augmentations de prix précis qui concernent des produits ou des services qui touchent la vie quotidienne des Français. 

 

Ce que partagent ces différents prix en hausse, c'est l'idée de rareté. Il s'agit à chaque fois de ressources dont la disponibilité n'est pas toujours acquise, pour lesquels des tensions importantes se font jour entre l'offre et la demande.

Le gaz et les carburants sont des hydrocarbures pour lesquels la demande sur le marché mondial est et restera très importante. L'électricité subit la nécessité pour les opérateurs d'investir fortement dans les infrastructures et  la sécurité pour en assurer la production. Le marché de l'immobilier est confronté à la pénurie de logements disponibles. Les denrées alimentaires subissent des tensions sur les marchés mondiaux et sont handicapées par l'augmentation des coûts des intrants (engrais et gasoil).

Cette inflation n'est donc pas une inflation classique liée à l'évolution de la croissance, de l'emploi ou aux politiques monétaires des Etats mais une inflation créée par la rareté de ressources non renouvelables: hydrocarbures, logements, terres agricoles. C'est une inflation qui est fille de la mondialisation, d'une mondialisation qui a globalisé ces ressources et s'est étendu à la planète entière. C'est une inflation qui est en lien direct avec la crise écologique dont nous sommes en train de vivre les prémices.

Conclusion: pour la majorité des analystes, l'économie et l'environnement ne font pas bon ménage, la seconde étant considérée comme un coût au détriment de la croissance. Progressivement, il va nous falloir accepter l'idée que l'économie va dépendre de plus en plus de notre capacité à appuyer nos activités humaines sur des ressources durables

source image : le blog "les crises" d'Olivier Berruyer

Partager cet article
Repost0

commentaires