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Twitter : @Rcoutouly

Il faut demander plus à l'impôt

et moins aux contribuables

 

Alphonse Allais

 

Outil fiscal

Les contributions incitatives sont des micro-taxes payées sur les activités polluantes. L'argent récolté permet aux plus démunies d'investir dans les transitions écologiques et énergétiques. 

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Un résumé de la pensée de l'auteur sur la crise écologique 
9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 06:44
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La taxe carbone est un outil fiscal et politique à usage national et global, puisqu'elle est censé s'appliquer à tous les secteurs.
Certains préconise d'aller encore plus loin : Michel Rocard propose de créer une taxe carbone européenne. L'association TACA imagine une contribution carbone universelle.
 
Est-ce la bonne stratégie? 
Je ne le pense pas : on a vu à Copenhague à quel point la multiplicité des points de vue et des stratégies empêchait tout accord. Et il suffit d'aller voir dans la longue histoire de la Société Des Nations puis de l'ONU, pour se convaincre de l'idéalisme que représente la croyance en un consensus qui réglerait les problèmes. 
Dans des sociétés de plus en plus complexes et fragmentées,  on ne peut plus imaginer un outil unique qui permette de régler tous les problèmes. Comme un bon bricoleur, nous devons, à chaque fois, trouver le bon outil qui correspond à un problème particulier.
Si on envisage la réussite de l'Union Européenne (mais aussi ses échecs), on peut noter que tout cela à commencer par la communauté du charbon et de l'acier réduite à quelques pays et pour des objectifs très précis.
Autrement dit, on a commencé petit, puis on a progressivement étendu l'Europe à la fois en augmentant sa surface politique et la variété des thèmes sur lesquelles elle se penche. C'est la technique de la mayonnaise !


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Finalement, ce que nous proposons de faire par la démarche des contributions incitatives relève de la même stratégie : choisir des niches et des sujets pertinents pour agir, puis les étendre progressivement. 
Cela autorise aussi une plus grande adaptabilité aux difficultés que l'on rencontre face aux changements.
La solution unique globale ne convient pas aux cas particuliers. Cela engendre plein de micro-résistances qui finissent, par le lobbying ou par le conflit ouvert, par ruiner  l'idée de départ.
Il est préférable de commencer petit, localement, sur un sujet précis, où on pourra associer les acteurs pour trouver une solution intelligente, reconnue et acceptée par tous les protagonistes. 
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