Dans un article précédent, nous développions les limites des chemins de fer traditionnels. Nous proposons de mettre en service maintenant des CHEMINS ELECTRONIQUES, plus souples, moins chers et, au moins, aussi efficaces du point de vue du confort et de la protection environnementale. De quoi s'agit-il?
Les chemins de fer électroniques prennent la forme d'autocars dans leur forme. Mais ces autocars sont multimodales pour leur propulsion: ils ont un triple système permettant leur déplacement. Ils sont d'abord équipés d'un moteur hybride, une technologie parfaitement au point aujourd'hui : moteur à explosion traditionnel et moteur électrique relié à des batteries. Mais ce qui fait l'originalité de ces autocars, c'est l'utilisation d'un système de recharge électriques par induction magnétique, une technologie mise au point récemment. Cette technologie, sur laquelle travaillent particulièrement les Allemands et les Coréens, permet de recharger en continu le véhicule. Plus de problèmes de batteries ! Plus de limitation de puissance liée à la technologie de stockage de l'électricité !
Comment concrètement peut être mis en place un réseau de chemins électroniques ? Il s'agit d'équiper les autoroutes de ce système. On équipera probablement d'abord une voie sur deux (la voie de gauche). On pourra aussi équiper deux voies sur trois sur les autoroutes à trois voies. Dans ce cas, à terme, la voie la plus à gauche pourra être réservée à ces autobus spéciaux. Sur ces voies particulières, la vitesse pourra alors être augmentée pour atteindre 160 ou 200km/heures. Pour permettre à ces bus ultra-rapides de rejoindre les centres villes, on pourra créé des tunnels qui leur seront réservés. Ces autobus s'arrêteront uniquement dans des centres multimodaux culminant stations de métro, de tramway et système de distribution Autolib' et vélolib' (électrique).
Ces autobus à propulsion multimodales se déplaceront rapidement sur ces voies d'autoroutes mais emprunteront aussi les routes classiques. Il n'y aura donc pas de ruptures de charges pour passer d'un moyen de locomotion à un autre.
Par ce système, on réglera le problème des infrastructures lourdes et rigides que réclament la construction de nouvelles lignes de chemins de fer. Chaque petite ville ou village péri-urbains pourra être relié rapidement par ces bus ayant des fréquences de passage rapides. L'explosion prévisible des prix du pétrole dans les prochaines décennies risque de marginaliser les populations péri-urbaines se déplaçant en voiture. Ce système peu coûteux en infrastructure est l'avenir des mobilités de demain. Pour en savoir plus sur ce thème lire : Se déplacer dans l'agglomération marseillaise en 2025 et aussi Un système de mobilité multiforme pour le XXIéme siècle
<br />
Idée intéressante, mais au delà de la possibilité technologique (qui est un critère important), qu'en est-il de la faisabilité technique : combien d'électricité faut-il pour faire rouler un bus ?<br />
pour recharger ses batteries par induction ? quels sont les rendement des transferts induction vers batterie, batterie vers moteur ? Combien de centrales nucléaires (ou à charbon) pour convertir la<br />
moitié du parc automobile ? Sachant qu'une centrale à charbon à un rendement de 20 à 25% et une centrale nucléaire un rendement de 33% combien d'énergie primaire faut-il puiser dans la nature pour<br />
faire rouler notre voiture sur 100 km (alors que 6 ou 7 l de pétrole suffisent (extraction et raffinage compris) pour des voitures avec un bon moteur thermique.<br />
Inutile de compter sur les éoliennes qui ne produisent qu'un jour sur 4 en moyenne en France (quand il y a un vent assez fort), et qui produisent très peut par éolienne.<br />
Merci de compléter avec ces données chiffrées qui permettraient de se rendre compte de la pertinence de la solution.<br />
Voir aussi le site : http://www.manicore.com/documentation/voit_elect.html<br />
Cordialement<br />
<br />
<br />