Dans un article de mon site innovation politique écologique, j'ai publié en janvier 2010, un article intitulé :
Voici sa conclusion:
"En définitive, le concept de fermes urbaines verticales provient de deux idées fondatrices. D’abord la nécessité de sortir du principe d’éco-quartier vitrine. Les fermes urbaines verticales peuvent s’insérer dans tous les quartiers où une tour, une barre est vétuste. Elles participent de la revitalisation écocroissante de ces quartiers.
La deuxième idée fondatrice est celle qui consiste à bricoler le réel sans chercher à faire table rase du passé. Il faut sortir du tout-neuf et, en tout lieu, bricoler à partir des technologies et des outils de politique publique existants pour que les entreprises et les organismes publics, avec la participation des habitants, puissent inventer une économie du réel plus responsable et durable."
Cette idée rejoint l'idée de John Hantz un américain:"John Hantz est un millionnaire qui souhaite venir à la rescousse de Detroit, en faisant de la cité des voitures une ferme urbaine. Il estime qu’avec le territoire que recouvre Detroit (l’agglomération « physique » est plus vaste que celles cumulées de San Francisco, Boston et Manhattan), le potentiel de reconversion en une ferme communautaire est grand (Gas 2.0).
Le constat est simple : la plupart des grandes villes manquent d’espaces, notamment d’espaces verts, et encore ceux-ci n’ont-ils qu’une utilité de loisirs. John Hantz, lui, pense que Detroit peut produire sa propre nourriture sur cet espace, et éviter ainsi la dépendance des grandes villes modernes aux transports de denrées. L’intérêt de cette conversion serait également de créer des emplois dans une ville où le taux de chômage atteint les 27%.
Pour rentrer dans les détails du plan de Hantz, l’idée serait de créer des unités autonomes tout autour de la ville (comprenant logement + site de production agricole). Ces unités seraient équipées des dernières technologies d’agriculture propre, comme de systèmes de chauffage par compost. Notre millionnaire compte investir 30 millions de dollars dans un premier temps, une fois que la ville de Detroit lui aura accordé le droit d’exploiter certaines parcelles."